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L’Institut National de la Consommation (INC) révèle dans une étude publiée dans son mensuel 60 millions de consommateurs que sur 40 tee-shirts pour enfants testés, neufs comportaient un taux de phtalates supérieur à la nouvelle réglementation européenne REACH, soit plus de 0,1% sur l'ensemble du vêtement. Ces composants chimiques sont potentiellement cancérigènes. En outre, on note, la présence de résidus chimiques alcalins qui peuvent entraîner des irritations. Les industriels de la filière textile utilisent des produits à forte teneur alcaline pour obtenir un blanc immaculé.
Les tee-shirts testés ont été achetés en septembre chez Kiabi, Gemo, Babou, La Halle, Okaïdi, Auchan et Gap.
Aussi, l'INC recommande aux parents de laver systématiquement les vêtements pour enfants avant usage afin d'éviter les risques d'irritation.
L'INC souligne que les phtalates, en revanche, ne disparaissent pas au lavage.
Qu’est-ce que les « Phtalates » ?
Les phtalates sont utilisés par les fabricants pour assouplir les plastiques. Ils sont souvent présents sur les dessins, inscriptions et décorations collés sur les vêtements. L'INC prévient qu’ils ne sont dangereux qu'ingurgités, mais les enfants peuvent porter ces dessins à la bouche. Les phtalates sont des additifs utilisés couramment dans les matières plastiques que l’on trouve dans de nombreux objets du quotidien. Les cosmétiques sont le deuxième domaine d'application des phtalates où ils sont notamment incorporés comme agents fixateurs afin d’augmenter le pouvoir de pénétration d’un produit sur la peau ou d’empêcher le vernis de craquer. On les trouve, en outre, dans les vêtements, les jouets et produits destinés aux enfants, les matériaux de construction en PVC, dans les produits médicaux, dans les cadres de fenêtres, ou encore dans les revêtements pour les planchers et murs, les ballons, les nappes, les tuyaux, les rideaux de douche, les fils et les câbles, les emballages de nourriture.
Les Phtalates sont des perturbateurs endocriniens c'est-à-dire qu’ils altèrent le fonctionnement de nos hormones. Certains ont pour effet de diminuer les réserves de spermatozoïdes, posent des problèmes de malformations du fœtus…
L’INC estime que les phtalates ne sont dangereux qu'ingurgités.
Nous savons pertinemment que la peau laisse pénétrer de nombreuses substances chimiques. La présence de phtalates dans les produits cosmétiques est une source d’exposition supplémentaire car la migration des phtalates dans les graisses du corps humain se fait par contact cutané directement.
Ne vaudrait-il pas mieux supprimer ces Phalates de nos habits et privilégier des matières naturelles comme le coton, la laine, le chanvre, le lin etc…?
Et tant qu’à faire, pour diminuer les risques, ne vaudrait-il pas mieux porter des vêtements dont les fibres proviennent de l'agriculture biologique ?
Pour les vêtements, par mesure de précaution, évitons d’acheter des tee-shirts avec des motifs peints, surtout en relief.
L’INC explique qu’il est indispensable de toujours laver ses vêtements avant de les porter, pour les débarrasser d'éventuelles traces de résidus chimiques. L'INC rappelle toutefois que les phtalates quant à eux ne disparaissent pas au lavage.
Vêtement biologique sans PVC
Le body col roulé, La queue du chat, est rayé avec sérigraphie blanche
Celle-ci est faite entièrement à la main et est exempt de métaux lourds.
Le blanc est obtenu à l'eau oxygénée
Les sérigraphies sont réalisées sans PVC ou avec des encres à l'eau.
Faisons attention au lieu de fabrication de nos vêtements ainsi qu’au mode de fabrication. La majorité des vêtements achetés dans les boutiques proviennent de pays où la réglementation est beaucoup moins sévère.
